Témoignages

 

 

    Un petit souffle de vent courait dans l’atmosphère et je sentais la brume légère nous frôler le visage comme une dernière caresse. Nos ennemis ne se trouvaient pas encore là mais nous étions prêts en une rangée de chevaux parfaitement alignés. Moi, j'étais l'un des chefs de l'armée de Guillaume. Il tenait à ce que les chevaux soient brossés, lavés, prêts pour le combat. Ils étaient parfaits et j'en étais fier. Leur bel alignement nous illuminait de toutes les couleurs: marron, gris, blanc. Leurs naseaux  fumaient et j'entendais leurs grognements ainsi que leurs sabots bien ferrés qui tapaient le sol comme pour une danse guerrière. Ils avaient hâte de donner l'assaut.

 

                            Fanchon et Margot